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Conclusion
L'ATI Radeon IGP320 n'est pas un foudre de gueurre, on s'en sera rendu compte dés les premiers benchmarks. Cependant, il n'a pas vocation de l'etre de part son prix et son positionnement marketing. L'IGP320 est destiné principalement au marché d'entrée de gamme ou il pourra concurrencer le SIS740, le nForce restant hors de portée pour l'instant. Dans cette optique, il peut etre apprécié par les OEMs qui pourrons fournir un chipset potable à moindre cout. Certes pour l'instant, un Southbridge tiers est utilisé et les deux disponibles (VIA et ALi) presentent tous les deux de gros defauts (de stabilité pour le VIA et de fonctionnalités pour l'ALI). Il serait bon d'attendre une solution tout-ATI basée sur un des deux Southbridges annoncés, l'IXP 200 et l'IXP 250.
Parlons maintenant du principal interet selon nous de l'IGP320 : son utilisation dans un portable. En effet, si les constructeurs se mettent à utiliser ce chipset, les acheteurs de portables d'entrée de gamme pourront avoir accés à des performances graphiques correctes et à une qualité d'image dans la moyenne haute de ce permette aujourd'hui les chips graphiques intégréts. Reste maintenant a connaitre le prix d'un Northbridge classique et un controleur externe (un ATI Radeon Mobility M7 ou le futur M9) comparé à l'IGP320M. Il y a toutefois de trés forte chance que le rapport soit du simple au double en faveur de la solution intégrée. Le Radeon IGP Mobile permettra aussi, s'il est adopté, de renvoyer l'affreux KN133, archi-depassé, d'où il n'aurait jamais du sortir : les oubliettes.
Un mot sur la carte Sapphire qui nous avons utilisé pour les tests. Sa qualité de fabrication est exécrable. L'etage d'alimentation est une hérésie éléctrique, le tout chauffe enormement, le layout n'est pas des plus pratique et il nous a été impossible de faire fonctionner la carte avec une GeForce2 ou une GeForce4. Selon la source qui nous a fourni la carte, il s'agirait d'une carte beta. Cependant, Sapphire a tout de meme annoncé ses cartes il y a plusieurs mois et pire, les cartes distribuées (principalement au Japon) semblent strictement identiques à celle que nous avons recue, boite comprise (voir ici)
| Revenons en à ATI. Il faut tout de meme avouer que pour un premier coup, l'IGP320 n'est pas raté. Il offre des fonctionnalités interessantes comme le Dual Head (Hydravision) ou la décompression MPEG2 hardware qu'on aimerait retrouver dans les portables actuels ou dans les PCs d'entrée de gamme. En tant que Northbridge pur, il se contente du minimum actuel en ne supportant que la DDR266 maximum et l'AGP 4x. Cependant, il ne faut pas oublier que les premieres versions (beta) du Radeon IGP sont sortie des chaines de fabrication d'ATI il y a quasiment un an et que la conception et le cahier des charges doivent remonter à l'année 2000. ATI semble d'ailleur avoir eu quelques peines a sortir son chipset puisqu'on ne commence que seulement à voir au japon les premieres cartes finales basée sur l'IGP320. Malgré tout, ATI semble aller de l'avant puisque nous avons vu au CeBIT 2002 une carte mère basée sur un prototype du RS200 (voir ci-contre), le succeseur du Radeon IGP. Le RS200 intégrera un dérivé du core du Radeon 8500 et non plus du Radeon 7000, ce qui devrait offrir des performances de premier ordre. Ce futur chipset sera donc en concurrence directe avec le nForce2 de nVidia au niveau des performances graphiques (en effet, contrairement au nForce2, le RS200 utilisera une plateforme Socket 478). |
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Au final, le chipset d'ATI est parfaitement adapté au marché qu'il vise : l'entrée de gamme et les portables. Cependant, une solution tout-ATI voir le prochain RS200 présenteront certainement un interet encore plus grand. Nous avons décidé de ne pas noter ce chipset sans avoir entre les mains une carte mere stable et en version finale
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ATI Radeon IGP320
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La note d'X86-secret :
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N/A
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