Kingmax DDR333 - Un cauchemard pour noname | ![]() |
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Samuel D. - //2002-01-15 | |||||||||
  Introduction Â
Avant de commencer et de lancer une croisade contre les arnaqueurs en tout genre, faisons rapidement un petit récapitulatif sur l'évolution actuelle de la mémoire. Après une année 2001 très difficile qui a vu le licenciement de milliers de personnes dans le secteur et la faillite de plusieurs fabricants, le marché semble repartir enfin. un marché clairement réservé aux connaisseurs ce qui est, à notre avis, un grand tord. En effet, pour l'écrasante majorité des utilisateurs, l'important est la vitesse du processeur et peu importe que telle ou telle marque de mémoire équipe le PC. Avez vous déjà vu dans le récapitulatif d'un PC de grande surface la mention de la marque de la mémoire ou le modèle de la carte mère ? moi non. Ces deux éléments constituent pourtant les principales causes d'instabilités et de dysfonctionnement en cas de mauvaise qualité des composants employés. Nous ne le répéterons jamais assez : Mémoires et carte mére de bonne qualité sont les garants d'un systéme STABLE ! Malheureusement, l'utilisateur lambda n'a que faire de la qualité de la mémoire que contient son ordinateur et attribue les multiples plantages de son ordinateur à "Windows" qui, aidé par le courant anti-Microsoft, a décidément bon dos. Bref, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si, comme la croyance néophyte le laissait croire, "une mémoire est une mémoire et telle barrette en vaut bien une autre". Or, c'est loin d'être le cas. Des fabricants peu scrupuleux, conscient que justement, pour 99% des utilisateurs, "une mémoire est une mémoire" inondent le marché de tout un tas de produits déclassés, constitués de chips n'ayant pas passé les tests de grands constructeurs comme Micron ou Samsung. Tous ce joyeux fatra se retrouve dans les multiples boutiques de france et de la planète entière sous le mystérieux nom de "NoName". Ah ! la fameuse NoName, celle qui tiens les 133 en CAS 3/3/3 et qui plante à 134, celle qui est reconnue en 128 Mo alors que c'est sensé être une barrette de 256 Mo, celle qui plante quand plus de 2 barrettes sont dans le PC, celle qui vous fait des retours violents a Windows (généralement attribué à ce dernier) lors d'une petite partie de Quake3.... Pas étonnant que personne ne veuille mettre son nom la dessus. Cependant, la noname n'est que la face cachée de l'iceberg. Iceberg que nous allons tenté d'étudier en détails. Pour ce, nous allons quant même nous intéresser un peu à Kingmax (sinon on ne nous donnera plus rien à tester) et prendre le constructeur comme référence, en effet, des marques comme Micron, Hyundai (Hynix), Samsung (Nanya), Siemens (Infineon) ou justement Kingmax, proposent de bon, voire de très bon produits vis-à -vis desquels nous avons conclu qu'on pouvait avoir confiance. Outre cet état de fait, Kingmax propose un procédé de packaging (le TinyBGA) que nous avons déjà entr'apercu dans le comparatif sur les mémoires SDRAM et qui représente clairement une évolution majeure pour les mémoires du futurs (DDR-II, ... etc. que nous aborderons aussi ici). Ainsi, nous allons étudier les différents types de mémoires
disponibles sur le marché ainsi que celles qui seront disponibles
dans un futur proche. Nous tenterons donc de démontrer par A+B
les artefacts techniques et marketings utilisés par les fabricants
de mémoires peu scrupuleux pour refiler les pires mémoires
au consommateur final. Â
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