VIA : Nano-BGA, C7 & LUKE | ![]() |
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By Samuel D. - 23/05/2006 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
VIA EPIA-NL : Luke Nano-ITX
Parlons maintenant de l'EPIA-NL. Cette fois, c'est au format Nano-ITX, encore plus compact, que nous sommes confronté. De 17x17 cm, on passe donc à 12x12cm, ce qui représente une réduction importante de la surface (et donc de l'encombrement) de la carte. L'EPIA-NL embarque un "nouveau" processeur, baptisé Luke, qui fait également office de Northbidge. Voyons tout de suite une vue globale de la carte et de ses différents connecteurs :
La particularité de la version -NL par rapport à la version -N est l'absence totale de connecteurs externes. Tous ces connecteurs doivent être reliés sur la carte mère via des cables. Dans l'optique d'une intégration embarquée, ce système est clairement le plus flexible par il permet de placer les sorties n'importe où. Voyons cette carte et ses dimensions plus en détail :
L'EPIA-NL est disponible avec trois processeurs différents. Le Luke 533, le Luke 800 et le Luke 1 GHz. Ce dernier nécessite un petit ventilateur alors que les autres versions fonctionnent en passif, et sont donc entièrement silencieuses. Voyons maintenant d'un peu plus près les photos de la carte mère afin d'observer les composants et connecteurs qui s'y trouvent :
L'EPIA-NL est basée sur un chipset "intégré" au processeur dont nous parlerons plus tard. Le Southbridge est un VT8237R comme sur l'EPIA-EN. La carte dispose d'un slot DDR SODIMM pouvant acceuillir de la DDR266/333 ou 400. Au dos, on trouve un slot Mini-PCI classique pour une carte WiFi ou autre. On trouvera aussi un port IDE classique et un port IDE 44-pin de type portable. Comme nous l'avons déjà dit, tous les connecteurs externes utilisent des cables qui viennent se brancher sur la carte. L'alimentation est ainsi convertie d'un ATX classique vers un connecteur propriétaire, tout comme les ports VGA, réseaux, PS2, ...etc. Quelques exemples de ces cables :
Passons aux composants présents sur la carte :
Voyons maintenant l'etage d'alimentation de l'EPIA-NL. Au premier coup d'oeil, on repere directement une spécificité : la carte est totalement dépourvue de condensateurs electrolytiques utilisés d'habitudes pour la regulation. On n'y retrouve que quelques condensateurs CMS sur le dos de la carte. Le régulateur de tension / driver de MOSFETs est également rare. Il s'agit d'un MAX1718 de chez MAXIM, qui commande une seule phase :
En fait, ce composant n'est pas destiné au Luke, mais a un autre CPU beaucoup, beaucoup plus ancien. La documentation indique que le MAX1718 est un PWM compatible "Intel Mobile Voltage Positioning 2 (IMVP-II)". Pour rappel, il s'agit de la norme mise en place par Intel en 2001 pour les ... Pentium 3 Mobile ! Une vieille connaissance donc. Nettement suffisant pour alimenter le Luke 533 MHz, comme nous allons le voir.
VIA fournit quelques informations sur la consommation électrique de l'EPIA-NL. Nous avons toutefois voulu tester par nous même cette consommation afin d'avoir un ordre d'idée. Les résultats sont quasiment identiques à l'EPIA-EN : Etonnant puisque le C7 fonctionne tout de même à 1.5 GHz contre 533 MHz pour le Luke. A croire que la carte mère Nano-ITX consomme plus et que le process 90 nm utilisé pour le C7 est efficace.
Pour terminer cette étude de la carte mère, quelques captures d'écrans du BIOS 1.08 de la carte :
Le logo de boot est identique à toutes les cartes au format ITX de VIA. Passons aux menus :
Rien à dire de spécial ici. Aucune fonction avancée n'est accessible et seuls les réglages de bases sont modifiables.
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