Powerleap PL-P4/N (S478->S423) | ||||||||||||
Franck - 16/10/2002 | ||||||||||||
Installation & Mise en route
Nous avons installé le PL-P4/N sur une carte mère DFI WT70-EC, révision A2. C'est une carte mère socket 423 (encore heureux), architecturée autour d'un chipset Intel i850, et d'un southbridge 82801BA (ICH2). Le PL-P4/N a été installé avec un Pentium 4 2,6GHz (26x100). La première étape consiste à insérer l'adaptateur dans le socket de la carte mère, ce qui ne pose pas plus de problème que d'insérer un processeur.
On branche ensuite la fiche d'alimentation, on met un peu de pâte thermique sur le cpu, et on recouvre le tout du ventirad. Ce dernier s'insére parfaitement dans les supports entourant le socket, et le système de serrage assure la pression sur le processeur. Tout ceci s'emboîte parfaitement, sans forcer.
Il ne reste plus qu'à brancher l'alimentation de l'adaptateur sur un
connecteur de l'alimentation principale, et c'est terminé. On démarre ...
Le BIOS reconnaît bien un Pentium 4, mais semble avoir des problèmes pour afficher la fréquence d'horloge. Notons également qu'il détecte un FSB de 160MHz et un coefficient mutiplicateur de 16x. Tout ceci trouve son explication dans la version trop ancienne du BIOS, uniquement capable de gérer les Pentium 4 Willamette. En effet, le registre de configuration qui encode le coefficient multiplicateur du Nortwood n'est pas le même que sur le Willamette. Le BIOS interroge donc le mauvais registre, et y lit la valeur 0. Or, l'encodage du Willamette associe la valeur 0 au coefficient 16x. Avec une fréquence d'horloge mesurée à environ 2600MHz, le BIOS en déduit un FSB de 160MHz (160x16=2560MHz). Un petit tour dans le BIOS nous permet de vérifier le monitoring.
Notons que le voltage processeur est mesuré à 1,45v, alors que le Pentium 4 utilisé nécessite un voltage de 1,525v. Erreur de mesure ou mauvais réglage ? Nous le verrons plus loin. Le démarrage se poursuit normalement, et nous arrivons à l'écran de résumé de la configuration.
Deux points importants sont à noter.
Après celà, Windows démarre correctement, sans même nécessiter une mise à jour. Il est temps de lancer un logiciel de détection pour s'assurer que le processeur tourne à la bonne vitesse.
Et voilà, il a suffi de moins d'un quart d'heure pour upgrader le système, et le voilà à nouveau fonctionnel. C'est là un des points sur lesquels nous avions insisté lors de l'article sur le PL-iP3/T, et il est intéressant de souligner à nouveau que l'upgrade PowerLeap est complétement transparent pour le système ; aucune réinstallation du système d'exploitation n'est nécessaire, ce qui aurait été le cas si la carte mère avait été changée. L'installation de l'adaptateur est très simple, et ne nécessite aucune connaissance pointue en hardware, juste un peu de soin suffit.
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