9 disques durs de 1 To et 2 SSD Seagate Seagate est le plus gros fabricant de disques durs au monde et est à l’origine d’innovations importantes comme l’arrivée des modèles 7200 tr/min pour le grand public en 1997 ou le premier disque dur 15.000 tr/min en 2000. Depuis 2005, la firme détient également Maxtor dont les modèles sont en fait des disques Seagate rebadgés. Pour ce test, nous avons choisi de comparer un Barracuda 7200.11 et un Barracuda ES.2. Ces deux disques sont identiques sur le papier, à l’exception d’un MTBF de 1.2 millions d’heures pour le second et de « seulement » 750.000 pour le premier. Selon Seagate, le modèle « ES.2 » est spécifiquement destiné à une utilisation non-stop, 24/7. Nous verrons dans la pratique les différences qui existent (ou pas) entre ces deux versions du même disque. Depuis Mars 2009, le successeur du 7200.11, logiquement baptisé 7200.12 est disponible en France en version 1 To. Il est équipé de 2 plateaux de 500 Go, de quoi offrir théoriquement des performances hors du commun. Nous l'avons également testé.
Commentaire : Nous attendions beaucoup du 7200.12 de Seagate avec ses plateaux de 500 Go. Pourtant, à la vue des résultats, ce disque laisse une impression mitigée : que diable à bien pu faire Seagate avec son firmware ? Côté débits bruts, rien à redire, avec plus de 100 Mo/s en lecture comme en écriture, le 7200.12 écrase sans problème le Samsung Spinpoint F1, principal concurrent des 7200.11, et parvient même à rivaliser avec le Velociraptor. Côté temps d’accès par contre, c’est très mauvais. Avec 14.6 ms, le 7200.12 obtient des résultats dignes d’un disque à 5400 tr/min. Et cela se ressent sur les performances globales ! En copie de petit fichier de 64 Ko par exemple, il plafonne à 4 Mo alors que le 7200.11 parvenait à 4.7 Mo, soit une chute de plus de 15% ! Ces mauvais résultats sur les temps d’accès viennent gâcher les bons résultats obtenus sur les débits. Au final, le 7200.12 n’est que légèrement plus rapide que le 7200.11 alors qu’on pouvait légitimement s’attendre à beaucoup mieux avec des plateaux dont la densité surfacique est double. Il semble visiblement que les récents graves problèmes de firmware rencontrés par Seagate l’ait poussé adopter une stratégie beaucoup plus « conservatrice » pour ces nouveaux disques. Dommage.
Commentaire : Sans surprise, Seagate maitrise son sujet et offre un disque dur plus que correct, homogène et donc sans réels points négatifs. Les performances relevées en lecture et écriture séquentielles sont bonnes, tout comme le temps d’accès et la copie de blocs. Le 7200.11 se comporte très bien dans les applications pratiques et parvient même souvent à rattraper son retard par rapport aux disques dotés de plateaux plus denses grâce à un firmware particulièrement optimisé. Enfin, sa consommation électrique est dans la moyenne et il est quasiment inaudible.
Commentaire : Même si les différences sont maigres, elles existent tout de même : le Barracuda ES.2 s’avère ainsi globalement entre 1 et 2% plus lent que le 7200.11. Si les débits séquentiels sont presque identiques, la copie de bloc de 64 Ko est sensiblement plus lente sur l’ES.2, ce qui se traduit dans la pratique par une légère baisse de rapidité. 2% de performances pour une fiabilité théorique quasi-doublée et un prix en hausse, c’est le deal.
|